
Comme l’auraient dit nos chers amis les Toltèques dans leur 3ème accord « Ne faites pas de suppositions », arrêter de faire de suppositions apporte du bien-être et de l’apaisement. Cela libère de l’espace et soulage notre esprit.
Avant de passer à la pratique, voyons d’abord pourquoi nous faisons régulièrement des suppositions. Et bien tout simplement parce que face à une situation inconnue ou une absence de réponse, le mental préfère s’imaginer une réponse, même si elle est fausse, plutôt que de ne pas avoir de réponse du tout. Et oui, être face à l’inconnu peut faire peur et le mental préfère se rassurer ainsi plutôt que de sortir de sa zone de confort.
Le comble ici c’est que le mental peut avoir l’impression d’être rassuré suite à une première supposition mais tant qu’il n’obtient pas d’information « réelle » sur la situation, il enchaîne ainsi avec une autre supposition. S’en suit alors un flot grossissant de pensées provoquant plus d’inquiétude qu’au départ et laissant apparaître du mal-être.
Voici quelques exemples pour illustrer mes propos, lesquels sans doute vous parleront ;-). Par rapport à une situation : vous êtes en chemin pour vous rendre à un rendez-vous et vous apercevant que vous avez pris du retard, vous vous dites « Si j’arrive en retard, je vais faire mauvaise impression. Qu’est que cette personne va penser de moi ? Elle ne va peut-être pas pouvoir m’accorder sa confiance ? C’est sûr, elle ne voudra plus me revoir après cela ! » Une fois arrivé.e à votre rendez-vous, vous vous rendez compte que la personne elle aussi a pris du retard. D’ailleurs elle vient de vous envoyer un message pour vous prévenir qu’elle sera là dans 5 minutes.
De même lors de nos interactions avec une personne. Vous avez envoyé un message à une très bonne amie. Elle n’a pas répondu comme à son habitude à votre message. Face à cette situation inconnue, émerge une première supposition : « Peut-être s’est-elle vexée ? j’aurais pas dû dire cela. » Puis une deuxième : « C’est sûr, elle est fâchée contre moi ». Puis une troisième : »En fait si elle ne me répond pas c’est qu’elle me trouve ennuyant.e… Puis une suivante : « Finalement peut-être qu’elle me répond que par obligation, que pour faire bien… Pour conclure en beauté : « ah oui, c’est ça ! elle ne m’aime pas en fait ! » Quelques heures plus tard, votre amie vous contacte pour vous dire qu’elle a eu un imprévu et que c’est pour cela qu’elle n’a pas pu vous répondre plus tôt.
Voyez comme le mental peut vite s’emballer ! 😆 À partir du moment où nous faisons une première supposition, s’enchaînent alors très rapidement d’autres suppositions.
Passons maintenant à la pratique. Comment arrêter de faire des suppositions ? Tout commence par l’observation. Soyez dans une présence consciente attentive des pensées que vous émettez. Dès que vous observez que vous avez fait une supposition, stoppez le flot de vos pensées par cette phrase « je ne sais pas ». Vous ne savez pas ce qu’il en est de cette situation, ce que cette personne pense ou est en train de vivre. La meilleure chose à faire est de revenir dans le moment présent, dans l’action que vous étiez en train de réaliser avant d’avoir eu cette pensée. Cela demande un entraînement régulier mais plus vous allez le faire, mieux vous vous sentirez. Vous gagnerez en légèreté. Moins vous nourrissez les suppositions, plus vous élevez votre énergie et votre vibration.
Arrêter de faire des suppositions est un art qui se cultive, un état d’être à expérimenter, peu importe ce qui est ou ce qui sera.
Alors bonne pratique à vous ! 😀
Si cet article vous a parlé, partagez-le et écrivez vos retours d’expérience dans les commentaires. Je serai curieuse de savoir comment cela s’est passé pour vous. 🙂
Naturellement,
Adeline – Âme de Nature
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